Vampirella
Master Series
Proposé par
Présentation
Vampirella, la célèbre et sexy femme vampire, amie des humains, suit la trace de plusieurs criminels vampires affiliés à un culte démoniaque local, une petite ville repliée du monde surnommée Le Grand-nul-part , où ne vivent que des vampires. Elle décide de mettre un terme à cette menace pour l’humanité mais ce qu’elle va découvrir sur place va complètement changer la donne.
INFORMATIONS
Nombre de pages : 144
Format : 17,6 / 26,6
Auteur(s) : Mark MILLAR & Mike MAYHEW
Éditeur : Graph Zeppelin
Prix : 16€
Chronique du Comte de Noirceuil
Du Pulp, du vampire en bikini !
Quand Graph Zeppelin m’a proposé Vampirella pour une chronique, j’ai sauté sur l’occasion. Comme vous le savez, je suis assez passionné de comics alors, pourvoir allier le comics un peu glam avec ce site comme ce fût le cas pour le début de la série « Sunstone), c’était une occasion unique encore. Un grand merci à Graph Zeppelin.
Déjà, Mark MILLAR, connu pour une série de comics que j’avais adoré au doux nom de «Ultimates » (reboot moderne des avengers et de tout l’univers Marvel), mais pas que…bref, un nom qui présageait un scénario bien ficelé. Puis au dessin, Mike MAYHEW. Là aussi, je connais le travail de l’artiste via différentes illustrations qui traînent sur le web sans avoir eu l’occasion de découvrir son travail sur de la page (sequential). Ces pin-ups son de toute beauté et redécouvrir Vampirella ce personnage glamour, vampire en bikini créé dans les années 70 sous ses pinceaux ne pouvait présager que du bon.
Vampirella donc, personnage créé en 1969 par Forest J. ACKERMAN et le plus connu, Frank FRAZETTA est une vampire glamour venant d’un autre monde et évoluant au milieu de humains qu’elle protège. On reste dans la thématique du super-héros avec une pointe de comics « pulp /horreur »
Je me lance dans la lecture. Au premier abord, je suis surpris des textes. La traduction n’est pas top ! On sent que cela a été remis au goût du jour, car, ce comics datant, on y fait une référence à Donald TRUMP. Ce n’est pas bien grave, mais les insultes sont un peu cul-cul et les dialogues en général ne volent pas bien haut.
Je poursuis la lecture en découvrant peu à peu un scénario des plus basiques. Millar quoi ! Je m’attendais à quelque chose de plus captivant et rechercher. Le scénario est d’un basique affligeant !
Côté dessin, ok, c’est beau…comme de la peinture. Mike MAYHEW est doué, mais il prend des références visuelles photographiques sur chaque pose des personnages et chaque référence se ressent sur Vampirella. Concrètement, Vampirella d’une page à une autre à différents visages selon la photo dont il s’est inspiré. Les scènes d’actions et de combat font trop poser. Il n’y a aucun mouvement. Chaque case est une illustration, on ne ressent pas le dynamisme qu’ont certains dessinateurs à faire passer concrètement le mouvement. Mike MAYHEW est un très bon illustrateur, mais pas un dessinateur de BD.
On y découvre en fin d’album, une galerie de couvertures signées des grands noms du comics. De très belles couvertures et celles de Mike MAHYEW sont très belles aussi. Ce qui confirme qu’il est plus cover artist que dessinateur de sequentials.
Je referme donc l’album avec un sentiment de déception. Non, cet album qui me permettait de redécouvrir Vampirella m’a déçu. Il m’aura au moins donné envie de découvrir le tome 2 de Sunstone que je m’en vais de suite commander.
Je remercie Graph Zeppelin de m’avoir permis de donner mon avis sur cet album.
Extraits
Vampirella, disponible chez Graph Zeppelin.