Sunstone

Il me tardait de reprendre les aventures d’Ally et Lisa. Je me suis plongé dans la lecture du tome 4 de leurs péripéties BDSM et sentimentales, car c’est là que ce tome 4 prends un virage. Un virage qui est propre aux couples même si elles ne se définissaient pas comme tel. L’épreuve étant qu’elles aménage ensemble, signe qui, pour Ally, signifie qu’elle ne sont plus que des simples amies. Mais est-ce vraiment le cas ?

Les sentiments deviennent de plus en plus forts, mais, comment en parler dans une relation qui, à la base, n’est qu’un plan cul/BDSM ?

Toute l’intrigue tourne autour de « comment se dire que l’on s’aime » surtout quand malgré elle, Ally fait entrer Anne dans leur relation par le biais d’un écrit érotique prévu simplement pour la remercier de son tatouage. De là, Ally imagine que Lisa aimerait plus que ce qu’elle lui donne. Inversement, Lisa devient jalouse quand Ally se prends au jeu de vouloir faire de Anne sa nouvelle soumise. Mais, est-ce vraiment le cas ?

Non-dits, jalousies, doutes…c’est ce que nos deux comparses vont expérimenter à contre-cœur au travers de leurs jeux érotique.
En parallèle, l’univers d’Allan, Harper, Tom et Cassie se profile pour contrebalancer l’histoire d’Ally et Lisa.

La lecture est toujours aussi plaisante, car, comme déjà dits, les personnages sont accrocheurs et une fois que l’on entre dans leurs vies, on a envie d’en connaître la suite. Même Allan qui vit en célibataire suite à sa rupture avec Lisa. Surtout qu’une nouvelle rencontre point le bout de son nez.

Scénaristiquement, c’est simple et plaisant.

Graphiquement, je suis déçu par rapport aux tomes précédents. Parfois, les personnages ne semblent pas n’être mis en couleur juste sur un croquis… Cela donne des mains avec des doigts bizarres, des colorisations qui débordent…ça sent le travail vite-fait, mal-fait. Je sais que le dessinateur est talentueux pourtant.

Grosse déception de ce côté-là. Les scènes avec des tenues en latex ou les scènes érotiques sont elles, plus travaillées.

On sent que l’auteur prend plus plaisir à ce moment-là que les scènes de dialogues.