Comte de Noirceuil

Rose

De Jule Mathias

Proposé par

Rose de Jule mathias

Présentation

Objet d’un rapt au sortir d’un bar de nuit, le narrateur reprend conscience le lendemain dans un manoir isolé, entre les barreaux d’une cage, entièrement nu.

Il sera contraint aux derniers avilissements, soumis à la toute-puissance sadique d’un duo vénéneux de frère et sœur résolu à le réduire en esclavage sexuel.

INFORMATIONS

Date de parution : 08 décembre 2017

Nombre de pages : 300

Format : 13×21

Auteurs : Jule Mathias

Prix : 14,25€

Éditeur : Tabou

Chronique du Comte de Noirceuil

Le nom de la Rose

Quand j’ai lu le pitch du livre puis l’extrait, j’ai de suite voulu connaître la suite.

Grâce aux Éditions TABOU, j’ai pu me lancer dans la lecture.

Pourquoi cet homme fut capturé ?

Et surtout, vu qu’il est kidnappé et non soumis, où l’auteur veut-il nous emmener ?

Je n’ai pas été déçu. Le personnage se retrouve donc prisonnier et esclave sexuel. Dans quel but ?

Durant le début de l’histoire, on essaye de comprendre et de suivre jusqu’où, le frère et la sœur veulent-ils soumettre le captif.

C’est cru et dégradant pour lui. Je me suis surpris à me dire par moment que j’allais arrêter de le lire tellement l’univers est glauque parfois.

Mais la curiosité l’emporte et bien heureusement.

La lecture de Rose m’a rappelé les premières lectures de Sade que j’avais découvertes.

Pourquoi ?

Car l’auteur n’hésite pas à nous emmener jusqu’au viol, l’urologie, la coprophagie et même..

Une scène zoophile.

Vous comprenez que j’ai eu du mal, mais c’est bien amener, car, le prisonnier cherche à fuir mais il a un collier.

Un collier qui peut lui envoyer des décharges électriques jusqu’à la mort.

C’est donc l’instinct de survie qui le pousse a subir et a accepter toutes ces épreuves.

Il croise un autre personnage énigmatique en la présence de Linda, une autre esclave qui accepte tout sans rien dire.

Brisée ? Esclave rabaissée ?

C’est à découvrir…l’envie de savoir ce qui se passe dans ce « huis clos » avec ces personnages fût plus forte et c’est tant mieux.

J’ai vraiment eu du mal dans les scènes où le prisonnier servait de toilettes, etc.,mais une fois passer cela, on le suit dans l’élaboration de sa fuite et surtout, ces interrogations sur sa condition.

Il doute ? il déteste ?, il aime ?

Il est perdu dans ces réflexions alors qu’autour de lui, une machine infernale se met en place.

J’avais hâte chaque soir de lire les chapitres pour comprendre et savoir ou l’auteur nous dirige.

Concrètement, j’ai adoré ce livre.

 

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