Comte de Noirceuil

Quelle nuit !

Un récit du Mystère de la Plume

Quelle nuit ! - Le Mystère de la Plume

Épuisée, fourbue et légèrement pompette, je ne rêve que de regagner ma chambre pour me reposer de cette première soirée.

Ma boîte a choisi ce dernier week-end de septembre pour réunir tous les manageurs de ses succursales afin de leur offrir un séminaire gargantuesque de cohésion et de décompression. Il débute ce vendredi soir et ne s’achèvera que dans 48 heures. Après un temps d’accueil et des activités en équipes, l’apéritif s’est éternisé plus que de raison.

A ma table, exclusivement composée de manageuses, je me suis laissé gagner par la bonne humeur de mes voisines qui ont rempli mon verre innocemment.

Me voilà prisonnière d’une migraine qui ne me lâche pas.

– Tu nous suis, Élise. La boîte a prévu un DJ pour toute la nuit. Je suis chaude !! On va prendre un dernier verre au bar puis se déhancher sur le dance floor !

– Non, les filles, je vous remercie. Pas ce soir. Je suis fatiguée et je tiens bien moins l’alcool que vous. Promis, je me déhancherai demain soir avec vous.

– D’accord, princesse. Passe une bonne nuit pour retrouver des forces. À demain.

Toutes les convives ne se dirigent pas forcément au niveau -1 de l’hôtel. Quelques autres femmes m’imitent et nous gagnons en silence l’ascenseur.

Une femme brune, d’une cinquantaine d’années, en tailleur, assise également à ma table, monte à ma suite.

Même si l’espace est vaste, elle s’approche de moi et me dévisage. Yeux dans les yeux, je suspends ma respiration et m’interroge sur ces intentions.

Que me veut-elle ? J’imagine qu’elle se trouve dans le même état que moi, voire bien plus éméchée, et qu’elle n’a pas clairement conscience de son comportement singulier.

Les battants s’ouvrent au 3e étage. Nous descendons toutes deux. Je me présente devant ma porte de chambre qui jouxte la sienne.

Sans un regard, elle entre dans sa suite.À quatre heures du matin, je n’ai toujours pas trouvé le sommeil. Je me suis tournée, retournée dans mon lit. Fiévreuse, collante, je n’aspire qu’à me plonger dans une piscine ou dans un jacuzzi.

Je sais que l’hôtel possède ce dernier. Me voilà donc, en simple déshabillé en dentelle noire dans les couloirs à sa recherche. Le coup d’œil au plan m’avait renseigné sur sa localisation.

Aucun client n’a investi l’endroit. Le jacuzzi, faiblement éclairé, m’appelle irrésistiblement. Je me débarrasse de mon vêtement pour plonger nue dans l’eau chaude. Quel délice !

Je ferme les yeux et savoure les remous et bulles qui picotent sur ma peau.

La porte-fenêtre coulisse devant moi pour laisser place à une visiteuse nocturne, la femme de l’ascenseur. Seule une petite serviette enroulée autour de la poitrine couvre son corps. Elle la laisse tomber et me rejoint dans l’eau.

– Putain ! Je rêvais de voir ses magnifiques seins. Je suis comblée, ma belle.

Gênée, je ne sais plus où me mettre et j’ambitionne déjà d’enjamber le rebord pour rejoindre ma chambre.

– Ne t’enfuis pas ! Reste avec moi ! J’ai envie de toi depuis l’apéritif. J’ai envie de te baiser. As-tu déjà fait l’amour avec une femme ? Une expérience inoubliable qui vaut la peine d’être vécue au moins une fois dans sa vie, même pour une hétéro.

Interloquée et choquée par cette proposition, je m’apprête à me lever. Mais, à ma grande surprise, mes tétons se gonflent sous ses propos salaces et mon clitoris vibre légèrement.

Que m’arrive-t-il ? En temps normal, dans mon état normal, je n’aurai jamais réagi comme cela.

–  Laisse-toi faire. Je te propose un week-end de cul entre femmes, tel que tu n’en as jamais vécu, même avec ton petit copain.

J’avoue que ces mots ont éveillé désir et curiosité. Pourquoi pas, après tout ? Trop honteuse pour prononcer à voix haute ma réponse, j’acquiesce tout simplement. Un sourire gourmand étire ses lèvres.

D’un mouvement, elle vient s’asseoir face à moi, en position d’Andromaque. Ses bras encadrent mon buste et ses mains se posent sur la margelle. Elle frotte son sexe au mien. Les poils de son pubis excitent la peau tendre de mon sexe épilé.

Puis, tête baissée, sa langue commence à effectuer le tour de chacun de mes tétons, elle les titille, les pince avec ses lèvres, les mordille, les aspire goulûment.

Sous les assauts de ses caresses, je me tortille d’excitation, je gémis de plus en plus, je halète, mais elle m’empêche de me relever, écrasée par le poids de son corps. Je ne peux que subir et prendre du plaisir.

Pour la première de fois de ma vie, ce n’est pas la bouche d’un homme qui m’excite, mais celle expérimentée d’une femme.

– Je vois que tu es une petite salope très réactive. C’est très bien, ma chérie. Tu as envie de jouir, n’est-ce pas ?

– Oh ! Bordel ! Oui, j’en ai envie !

– Pas encore. La nuit est longue et nous avons tout le week-end devant nous. J’ai tout un tas de choses à te faire découvrir. Montons dans ma chambre.

Elle sort et je la suis sans un mot, enveloppée dans mon déshabillé collant à mon corps.

Dès que je rentre, elle me plaque contre la porte et m’embrasse à pleine bouche.

Ses lèvres pulpeuses se posent sur les miennes et sa langue agile enveloppe la mienne avec expertise. Elle l’aspire, l’enroule pendant que ses mains font tomber mon vêtement. Nos corps nus, juste secs, se rapprochent.

Je sens la pointe de ses tétons caresser les miens d’un mouvement fluide et lancinant. Un doigt écarte mes lèvres et, sans préparation, me pénètre.

Elle le fait entrer, sortir, entrer, puis elle joint l’index et le pouce. Trois doigts, en forme d’un petit bec danse sur mon clito puis force les chairs excitées de mon sexe dans un bruit de sucions si érotique. Perdant pied, je me laisse aller à ses caresses durant plusieurs minutes.

Bien ouverte, bien dilatée, ma vulve n’appelle qu’à être possédée. La femme m’entraîne sur le lit et mes présentes ses doigts à lécher.

– Lèche, ma chérie. Sens ton goût.

Je m’exécute. Ma langue lèche à petits coups, comme une jeune chienne, le pouce, l’index et le majeur. L’odeur et la texture de ma mouille, douce amer, m’envoie des ondes de plaisirs. Sa propre langue m’imite.

– On va se donner du plaisir. Positionne-toi en 69 et tu vas me faire le plus beau cunni dont tu es capable. Je veux que tu me fasses jouir avec ta langue.

Je lape son clito qui saille, rouge, gonflé de sang. Avec délicatesse, j’en fais le tour, et appuie dessus. Elle mouille très abondamment. Je bois son jus, épais…et pénètre son con du bout de la langue.

Doucement… Elle gémit fortement. Rassurée par le plaisir que je lui offre, ma langue entre entièrement dans son vagin. Je suce, j’aspire, j’entre dans la fente bien ouverte. Incapable de me rendre la pareille tellement elle se tortille, elle n’instigue aucun mouvement à mon entrejambe. Bien décidée à la faire jouir, j’alterne la pénétration avec la langue et léchage.

– Oh oui ! Continue, ma pute ! Je vais tout lâcher ! Tu es bonne….

Elle jouit dans une grande convulsion. Son excitation noie ma langue, mais je la nettoie bien, n’en perds aucune goutte, désinhibée par l’alcool de la soirée. Une odeur de sexe plane dans toute la chambre. Que dis-je ? Une odeur ! Un parfum… Sucré, enivrant et jouissif.

– Tu es une sacrée suceuse ! Ta langue est divine ! À ton tour, ma belle. Je vais te prendre. Qu’en penses-tu ? D’abord ta chatte puis ton cul. Je veux t’entendre prendre ton pied et jouir plus fort que moi. Tu l’as bien mérité.

Elle saute du lit et se dirige vers le placard de la chambre.

De sa valise, elle en sort… Un accessoire que je n’ai vu que dans les films pornos que je matais, étudiante, pendant que je me masturbais dans la chambre de ma colocation.

Fièrement, elle me présente sous le nez un gode ceinture.

L’image de ce sextoy excite mon clito et fait palpiter mon cul. Encore vierge de cet orifice, jamais mon copain n’a souhaité y plonger sa bite malgré mes supplications.

Décidément, ce week-end me permettra de réaliser tous mes fantasmes. Et avec une femme ! Qui l’eut cru !

Je la vois se ceinturer fermement et s’avancer vers moi. Du plat de la main, elle abaisse mon buste contre les draps. Elle se place au-dessus de moi et me présente le gode au niveau du visage. Loin d’être une bite de cheval, il n’en est pas moins un beau spécimen, bien nervuré, d’au moins 20 cm de longueur et 5 cm de diamètre. Un gland saillant, couleur chair me nargue.

– Je veux que tu fasses une belle fellation à ma queue. Lubrifie-la bien pour qu’elle coulisse en toi. Je vais te ramoner la chatte et éclater ta petite rondelle, chérie.

Comme un homme, elle me présente l’érection. Je m’y précipite dessus, lèche délicatement les belles couilles fixées à sa base puis ma langue remonte toute la longueur de la bite pour la lécher jusqu’au gland. Elle ne me laisse pas le temps de poursuivre qu’elle l’enfonce brusquement, m’obligeant à effectuer une gorge profonde.

À genoux, elle me baise la bouche, à grands coups de reins. Je suce, je pompe, je le sens frotter ma langue et je bave abondamment.

Mon cerveau s’est arrêté de réfléchir et je savoure les endorphines qui commencent à se diffuser dans mon corps.

Cette femme me dévisage avec un air de défi. Elle n’a rien d’une douce compagne lesbienne… Mais tout d’une Dominatrice.

Quand elle le juge, elle ajuste le sextoy au niveau de mon sexe, m’écarte les cuisses et me pénètre d’une seule poussée.

Mes chairs ne mettent que quelques secondes pour s’ajuster à sa taille. Emplie, écartelée, je n’ai jamais été possédée par un vit d’une telle taille.

Elle débute une chevauchée d’Amazone, à grands coups de boutoir, ses assauts de reins touchent systématiquement mon point G avec une précision déconcertante.

– Masturbe-toi pendant que je te prends. Je veux voir tes doigts frotter ton clito jusqu’à te faire jouir. Allez…

Même si j’aurais souhaité juste déguster les coups dans mon vagin, mes doigts se portent malgré moi sur mes lèvres intimes, à vif, à cause des frottements de l’accessoire. Ils trouvent d’emblée mon bouton que je frotte fermement, sans répit, pendant qu’elle cale ses pénétrations sur leur rythme.

Mes soupirs se transforment en gémissements puis en un long cri rauque libérateur pour un orgasme titanesque.

Loin de me laisser le loisir de retrouver un, tant soit peu ma respiration et ma raison, elle lève mes jambes qu’elle place contre ses épaules.

Elle sort le gode de ma chatte, lubrifié à souhait et le présente entre mes fesses. Je vais être défloré par un gode monstrueux, pensais-je.

Il ne rentrera jamais ! Mais mon initiatrice au plaisir anal sait être douce et patiente, loin de l’image qu’elle a manifestée jusqu’à présent.

Délicatement, elle se contente de frotter mon anus avec le gland et de le faire rentrer doucement et très graduellement. J’essaie de me détendre.

– Souffle ! Cela va bien se passer. Il va entrer, ma belle. Je vais te caresser pour te changer les idées.

Ses doigts m’emportent par le désir et l’excitation qu’ils procurent à mon vagin. Je sens à peine que le gode force mon sphincter qui se dilate et le laisse entrer. La moitié est déjà entrée.

Elle continue à pousser… Quand je sens les couilles de silicone frotter ma raie des fesses.

Ça y est ! Je prends 20 cm dans le cul ! Tellement bon de me sentir emplie de la sorte !

Elle ne bouge pas et me laisse savourer les sensations d’avoir l’anus écartelé et comblé. Puis, elle en sort progressivement, jusqu’à l’extrémité du gland et me donne en coup de rein ample pour me pénétrer bien à fond.

– Hummm. Vas-y. C’est tellement bon !

Elle ne se fait pas prier. Mes jambes ballottent comme ma poitrine au rythme de ses pénétrations… et je jouis dans un nouvel orgasme fulgurant. Il me laisse anéantie, comblée, heureuse…. Comme jamais. Elle a su me procurer un tel plaisir que j’en reste pantoise.

Elle se recule, sort de mon anus et ôte la ceinture.

Allongée contre moi, elle m’embrasse doucement pour me faire récupérer d’une telle intensité. Je vois à travers le rideau occultant les lueurs de l’aube. Aucune de nous deux n’a dormi et je sais, d’expérience, que la journée du samedi sera très intense.

– Je vais te laisser et regagner ma chambre. On a peu de temps pour dormir avant la première session.

– Pourquoi fuis-tu ? Tu restes dormir avec moi. Décision non-négociable. Je mets le réveil dans 2 heures.

– Dans 2 heures ? Pourquoi pas dans 3 heures ? On n’est pas attendu si tôt !

Elle éclate d’un rire tonitruant.

– Pourquoi ? Parce que j’ai encore des projets pour nous avant d’embaucher. Je veux te faire goûter un autre sextoy avant le petit-déjeuner. En duo, cette fois, un double dong. Qu’en dis-tu ? Partante ?

– S’il est aussi jouissif que tout le reste, plutôt deux fois qu’une !

Nous éclatons de rire et nous nous endormons enlacées.

Une telle expérience ne se refuse pas !

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