Comte de Noirceuil

Le glory hole

Un récit du Mystère de la Plume

Le glory hole - Récit du Mystère de la Plume

le glory hole

Depuis presque six mois, chaque vendredi soir, je m’adonne à la couture.

Sur le pare-brise de ma voiture garée dans le parking de mon immeuble, un tract avait été déposé, vantant les cours de couture d’une jeune femme nouvellement installée au 3e étage.

Longtemps, j’ai souhaité m’inscrire à ce type d’activité pour laisser parler ma fibre créatrice et occuper mes doigts au même titre que j’occupe mon esprit. Pour moi, l’un ne va pas sans l’autre.

Et pourtant, je n’avais jamais eu l’occasion ou plutôt le temps de m’inscrire à ce genre d’atelier. Or, la proximité ne pouvait plus me fournir d’excuse.

J’ai sonné à la porte de cette voisine en septembre pour essayer et, depuis, et je m’y rends aussi régulièrement que me le permet mon emploi du temps très chargé.

Lise m’a accueillie à bras ouverts dans son intérieur décontracté et vintage. Personne d’autre hormis moi n’a eu envie de pousser sa porte pour laisser libre cours à son inventivité.

Aussi simplement que spontanément, nous sommes devenues des amies et des confidentes.

Quel plaisir de pouvoir discuter de tout, de rien avec elle, sans avoir peur d’être jugée !

Car elle est comme cela, Lise. Une femme nature et franche avec un zeste de séduction et de coquinerie, comme j’ai pu le remarquer chaque vendredi soir quand un bel étalon vient sonner à sa porte, mettant fin à mon cours, pour prendre ma place dans son salon.

Chaque vendredi soir, un homme nouveau. Quand je m’en suis ouvert à elle la semaine dernière, elle a éclaté de rire et m’a simplement répondu :
– Ma belle, autant de plaisirs différents que de parfums de glace dans la vitrine d’un glacier-chocolatier. Quand on est gourmande comme moi, on a envie de goûter à tous. N’est-ce pas ?

J’ai gardé le silence, car, même si je comprends cette métaphore, je suis loin de l’appliquer en termes de sexe.

Depuis mon divorce, je n’avais eu que peu d’occasion de rencontrer des hommes et encore moins de coucher. Or, ce vendredi, assise devant ma machine piquant une nappe d’été, j’attends presque frénétiquement le coup de sonnette qui viendra me délivrer. Non pas que je me lasse de mon cours… non… mais j’ai envie de découvrir la nouvelle conquête de ma voisine. Audacieuse, j’ose l’interroger :

– Je peux te poser une question, Lise.

– Bien évidemment !

– Où rencontres-tu tous tes partenaires du vendredi soir ?

– Ah ! Tu aimerais bien le savoir, n’est-ce pas, petite coquine ? Pour tout t’avouer, je suis une habituée d’un club libertin et j’adore le glory hole. J’aime lécher, pomper des bites, sentir la chaleur de leur sperme me recouvrir et me faire prendre par des inconnus puis je choisis un beau mâle qui me baisera toute la semaine et m’y raccompagne la semaine suivante.

Jamais je n’avais imaginé cela d’elle et encore moins qu’on puisse aimer voir savourer une telle pratique. Mais, contre toute attente, ces propos crus et sa description rapide ont allumé en moi une certaine forme d’excitation dont je me croyais dénuée. Lise l’a senti d’emblée.

– On y va ce soir. Pourquoi ne nous accompagnerais-tu pas ? Au moins pour danser, pour découvrir l’univers d’un club et pourquoi pas plus si cela te tente ? Je serai ton initiatrice. Moi, c’est là où je passe le plus clair de ma soirée. Tu verras… Je doute que tu n’aimes pas.

– Je ne sais pas. Je n’y crois pas. Et, de toute manière, je ne possède aucune robe sexy dans mon dressing qui pourrait convenir.

– Ne t’inquiète pas de cela. D’ailleurs, nous sommes plus souvent nues qu’habillées. Les gens ne se formalisent pas de cela. Allez, sois curieuse, suis-nous.

Il est presque minuit et je transpire sous ma longue robe noire. Lise a tenu parole et ne m’a pas quitté d’une semelle, me faisant visiter de fond en comble le club minuscule de notre ville. Un seul endroit a vraiment captivé mon attention, un long couloir étroit, coloré, percé de divers trous sur toute sa longueur, empli d’une file d’hommes plus ou moins vêtus qui attendent en discutant.

Le sauna, la piste de danse, les salles individuelles, je n’en avais jamais vu, mais je pouvais aisément imaginer leurs caractéristiques et leurs fonctions. Mais, le glory hole ? Jamais… et j’étais fascinée par les paroles de Lise : faire une fellation à des inconnus, ne servir que de trous pour leur donner du plaisir. Quel fantasme !

– J’ai laissé Jérôme au bar et je vais au glory. Cela te tente ? Je viens avec toi au début, si tu veux. Tu peux tout simplement te contenter de les caresser et de les masturber, sans faire plus. Tu verras, c’est jouissif.

À ma propre surprise, je l’ai laissé me prendre la main et m’entraîner derrière elle. Elle s’est faufilée dans le couloir, passant devant tous les hommes avant de s’immobiliser devant une porte sombre. Je sens leur regard posé sur moi, leur souffle déjà rauque pour certains.

D’un coin de l’œil, je vois celui de gauche descendre lentement la fermeture de son pantalon pour en extirper un sexe massif déjà bien bandé. Lise ouvre la porte, me pousse dans le réduit et se faufile à ma suite. Une pièce sombre, capitonnée de skaï noir du plafond au sol nous accueille. À notre entrée, un bâton de chair tendu se présente au premier trou.

– Vas-y ma belle, éclate-toi.

– Je vais me contenter de les caresser.

– Comme tu veux, comme tu le sens. Mais je doute que cela te suffise.

Je commence par me déchausser et me mettre à genoux, car la queue offerte pour mon plaisir est située à hauteur de mon entrejambe. Une bite d’homme, brune et massive, occupe tout l’espace du trou. Bandée à l’extrême, des veines saillantes parcourent toute sa longueur et se terminent par un gland violacé de désir, n’attendant que mon bon vouloir.

Paralysée par l’appréhension de réussir, là où des femmes expérimentées chaque soir leur offrent leurs mains, leurs bouches et orifices, je reste là, assise sur mes talons, à la contempler. Ma longue robe me tient tellement chaud que je n’hésite plus à me dénuder.

Mes sous-vêtements suivent. Totalement nue, je la dévore des yeux… La main de Lise attrape la mienne et la pose sur la peau fine de cette chair fébrile. Ce geste est pour moi comme le coup de feu qu’attend le sprinter pour se lancer dans la course.

Mes doigts commencent à parcourir toute la longueur du membre, à le caresser, à le masturber d’abord lentement puis avec de grands gestes amples. L’homme plaque alors davantage son pubis contre la surface froide du mur et respire de plus en plus fort. Une voix haletante arrive dans ma cabine :

– Avale-la, ma belle. Je veux baiser ta bouche, s’il te plaît.

La main de Lise se place à l’arrière de ma tête et, dans d’un seul mouvement, exerce une forme de pression, m’obligeant à la gober.

Yeux écarquillés, rougissante, j’ose m’avouer à moi-même que je me sens excitée. Le barrage de mes résistances et de ma timidité saute.

Doucement, je la laisse sortir de ma bouche, car je veux m’occuper d’abord de ses couilles, de ses deux belles rondeurs qui n’appellent que ma langue. Ma large langue lape la peau fripée et poilue de ces dernières avec lenteur puis remonte lentement sur toute la longueur du sexe jusqu’au gland massif. Je savoure la délicatesse de la peau et la fermeté de l’érection.

Elle en fait le tour sur le même rythme, appuie sur son extrémité et la gobe de nouveau en entier sans crier gare. L’inconnu l’enfonce plus profondément dans ma bouche, dans ma gorge, m’étouffant presque. Je ne recule pas et je le laisse faire, passive. Je veux que ce soit lui qui me baise, je veux juste que ma bouche soit l’orifice qu’il prend vigoureusement. Pourquoi ? Parce que je ne brûle que de me caresser pendant que cette queue me pénètre.

Ma main entre mes cuisses ouvre largement mes lèvres intimes collées d’excitation. Mon clitoris, excité et gonflé, vibre déjà sous la pulpe de mon index et deux doigts entrent dans ma chatte chaude et ruisselante. Ils entrent, ils sortent, ils entrent… de plus en plus vite et de plus en plus profond. Mais ses doigts ne me suffisent pas, ne suffisent plus. J’en veux davantage

Deux nouveaux les rejoignent. Quatre me pénètrent désormais pour m’emmener au bord de l’orgasme pendant que les coups de boutoirs de l’homme deviennent plus forts, frappant contre le fond de ma gorge. Cette invasion me fait presque étouffer, mais je me contente de respirer par le nez pour ne pas avoir à la faire sortir de moi. J’aime tellement cela !

Ma salive coule le long de mon menton et goutte sur le sol, devant mes mains. Je me masturbe vigoureusement, sur le même rythme que l’inconnu. Mon excitation tombe elle aussi sur le sol entre mes cuisses. Je sens la bite trembler sur ma langue et un foutre chaud se déverse au fond de ma gorge, un jus âcre, épais et abondant que j’avale avec délice. Molle, elle s’apprête à ressortir de mon orifice, mais je colle davantage ma tête à la paroi pour l’inciter à rester encore là, en moi, quelques secondes.

La nettoyer, lui rendre hommage une dernière fois. Ma langue en fait le tour rapidement et la débarrasse de tous ses propres fluides puis lui rend sa liberté. Je remarque que mon rouge à lèvre carmin a laissé une belle marque à sa base.

– Tu es une petite pute en fait, ma cochonne, à ce que je vois. Je te laisse, j’ai des pipes moi aussi à tailler. Tu n’as plus besoin de moi désormais. Branle les bites, rends-les durs et avale leur foutre. Tu peux même te faire baiser si tu le souhaites. À tout à l’heure !

Lise s’éclipse rapidement pour s’adonner au même plaisir que moi.

Mes yeux se détournent de la porte battante pour se porter de nouveau sur le mur percé. Cinq queues roses se sont enfoncées dans les trous libres et attendent leur tour.

Mon choix se porte sur une, celle du milieu, celle que je veux dans ma bouche pendant que je vais branler deux autres, une dans, chaque main. Mon clitoris est toujours douloureux d’un désir inassouvi. Je prends conscience qu’une fellation ne me suffira pas. Je veux encore plus, bien plus ce soir.

Comme l’a si bien remarquée Lise, ce soir, je veux être une salope, un vide-couille pour tous ces inconnus. Seulement ma bouche… Je veux sentir leur sperme chaud et poisseux sur tous les interstices de ma peau et sur ma langue ainsi qu’au fond de la gorge. Avaler la partie la plus intime qu’un homme puisse offrir à une femme. Me sentir emplie et posséder d’une certaine manière par tous ces inconnus en rut. Leur appartenir quelques minutes par le plaisir que je leur offre et que j’en tire.

Mes mains caressent en cadence ces hommes, remontent jusqu’à la base de leur sexe, fermement, et coulissent de nouveau jusqu’au gland. Je me décide à les abandonner quelques instants pour combattre les restes de ma timidité et chuchote assez fortement :

– Je vais tout m’occuper de vous, messieurs, vous offrir ma bouche de pute soumise, messieurs, vous pomper pour que vous vous libériez en moi.
Des éclats de rire et des applaudissements me répondent. Les libérant pour quelques minutes, je recule la tête pour sortir la queue que j’avalais.

Ma main la saisit fermement, car je brûle de me caresser mes tétons durs avec ce gland mouillé de ma salive et de liquide pré séminal.

 J’excite la pointe de mon téton gauche, gonflé et sensible. Je gémis de plaisir.

L’inconnu expire plus fortement à travers la cloison. Oui, je veux prendre ces queues en moi, 5 ou 10, jusqu’à perdre toute notion de temps, dans cette cabine exiguë, les aspirer, sucer, lécher, téter avec vigueur et passion pour amener ces inconnus à l’orgasme et remplir ma bouche de leur semence.

Alors, je n’hésite plus. J’avale cette bite aussi loin que je le peux, en gorge profonde. Les couilles battent presque contre mes joues à mesure que je le pompe. Lentement, très lentement puis j’intensifie le rythme de va-et-vient dans ma bouche. Je ne mets pas les mains, car je souhaite qu’il savoure tout simplement la moiteur et le velouté de mon orifice.

Puis, j’’empale ma gorge sur ce gode sur pattes. Je savoure qu’il me possède, me remplisse par sa grosse queue. Mes mains reprennent leur place d’origine, sur les sexes abandonnés une minute auparavant. Elles les masturbent vigoureusement pendant que, cambrée, je poursuis ma fellation intense.

Le sexe entre, sort violemment. Ma mouille coule désormais entre mes cuisses, entre mon entrejambe poisseux. Mon corps n’est plus que tension, boule de nerfs.

Le bâton de l’homme devient encore de plus en plus dur. J’intensifie encore la cadence de mes mains sur les érections, les serrant comme dans un étau, de la base au gland décalotté. Mes seins lourds ballottent au gré de mes mouvements. Ils pèsent, ils sont douloureux et auraient besoin d’une main d’homme pour pincer fortement les tétons. Le désir et le plaisir me submergent. J’oublie tout ici, mon travail stressant, les plaies de mon divorce, je ne suis que sensations, qu’excitation. Chienne, salope, pute.

Je me recule de quelques centimètres pour faire sortir très légèrement le sexe de mon orifice, le gland au bord des lèvres et je le fais pénétrer à nouveau en moi, d’un seul coup, une poussée profonde de la tête jusqu’à la garde du sexe inconnu. Encore et encore.

Mon orgasme est sur le point d’éclater, se libérer. Je sens qu’il monte, du creux de ma féminité, fait vibrer mon clitoris. Il monte le long de mon échine et explose en même temps que l’homme jouit dans un râle profond tout le temps qu’il se déverse en moi, dans ma gorge.

Les deux bites entre mes mains nous imitent et lancent des jets violents de sperme que j’oriente sur mon corps.

Leur foutre sirupeux glisse sur mon visage, mon cou, mon ventre. Je lape mes lèvres qui en ont reçu quelques gouttes et reste immobile de nouveau à savourer les dernières vagues de ma jouissance.

L’inconnu se retire brusquement de ma bouche et je sens une autre bite impatiente de prendre sa place, sans plus attendre.

En moi, dans ma bouche chaude, ayant juste dégluti le sperme du précédent. À ce moment, je souris en repensant aux paroles de Lise à mon arrivée dans la cabine :

“Éclate-toi !”. Alors… let’s go !

Le glory hole - Récit du Mystère de la Plume

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