Rayon jouets
Un récit du Comte de Noirceuil
C’était une période de fêtes et de froid. Je venais de décrocher un travail provisoire dans une grande surface ou je conseillais les parents sur les futurs cadeaux de leurs progénitures. Le boulot était sympa. Me retrouver dans le rayon jouets me faisait redevenir enfant par moment et j’enviais tous ces enfants d’avoir des jouets si évolués désormais.
Je travaillais dans une équipe composée de quatre personnes. Des étudiants et étudiantes. J’étais le seul « vieux » de l’équipe. L’équipe était sympa, le boulot beaucoup moins par moment. Mon seul réconfort était la fille qui gérait le rayon d’à côté. Le rayon luminaires.
Une jeune femme de vingt-cinq ans, brune à la peau mate (oui toujours cette attirance), les cheveux longs, lisses et très noirs. Toujours habillée de façon très simple, mais élégante malgré le job. À chaque fois que j’arrivais, je la saluais.
Elle relevait la tête et me saluait aussi avec une voix timide. Je n’arrivais pas à entamer une discussion avec elle. Timidité ou désintérêt ? Je ne sais pas.
Un matin, alors que j’arrivais, je la vis discuter avec un autre vendeur. Je me plaçais de l’autre côté du rayon pour pouvoir les entendre. Je pensais qu’il la draguait dans un premier temps. Je compris à leur complicité qu’ils étaient ensemble. Je compris aussi pourquoi elle était distante. Savoir que son homme est dans le même travail que soi. Bref…
La semaine suivante on me changea mes horaires et je devais commencer à dix-sept heures jusqu’après la fermeture, soit vingt-trois heures. Je trouvais ça cool. Je ne serai pas embêté par les clients non-stop. À ma prise de service, je fus surpris de voir qu’elle était du soir aussi.
Mais, temps mieux, le temps me paraîtra moins difficile si je peux observer ses courbes de femmes sportives qu’elle mettait en avant dans de petits leggings et autres vêtements près du corps. Je n’insistais jamais d’autres qu’en disant bonjour. Impossible d’entamer une conversation. Elle passait du rayon au dépôt sans arrêt.
Un soir, je devais entrer un stock ou que sais-je sur l’ordinateur du dépôt. Je n’y comprenais rien et, à ma grande surprise, ce fût elle qui, en passant, me proposa de l’aide. J’en profitais pour me présenter, que j’étais là depuis deux semaines. Elle glissa furtivement oui « Oui, je t’avais remarqué ». Elle se prénommait Maéva. Je fis un petit sourire, mais n’ajouta rien.
Le reste de la soirée, je m’attelais aux différentes tâches que j’avais à faire. Vers 22h30, je la vis se diriger vers les toilettes réservées au personnel qui était au fin fond du dépôt toujours dans un petit leggings qui cette fois, était du genre simili cuir. Elle jeta un regard dans ma direction.
Le genre de regard qui en dit long. À cette heure-ci, le magasin est fermé depuis une heure et il ne reste que très peu de personnel. C’est sous l’impulsion que je partis en direction de Maéva. J’entrai dans le sas dispatchant les différentes toilettes.
Certes le lieu n’était pas des plus appropriés pour suivre une femme. Elle était devant le lavabo tournée vers moi. À ces yeux, je ne m’étais pas trompé.
– J’ai vu comment tu regardais mes fesses espèce de voyeur ! Me dit-elle.
Sans doute avait-elle cru que j’allais me taire et être gêné ?
– Oui c’est vrai je me demandais qu’elle goût tu as aussi.
Elle papillonna des sourcils, surprise, mais ne prit pas la fuite. Sans me retourner, je tendis le bras en arrière et je fermais le verrou. Je ne la quittais pas des yeux.
Je tentais le tout pour le tout. Elle se retourna et descendit son leggings avec son string jusqu’à ses genoux, écarta légèrement les jambes et se pencha en avant prenant appui sur le lavabo en m’offrant sa croupe. Je n’étais pas déçu. Elle avait des fesses bien rondes.
– Approche enchaîne t’elle.
Ce que je fis.
– Descends !
Me voilà à genoux le visage juste devant sa croupe. Elle tendit son bras en arrière et le passa derrière ma tête pour m’écraser le visage sur ses fesses.
-Goûte-moi maintenant !
Je pris mes mains et attrapa ses fesses. Ma tête se glissa sous elle et je commencer à lécher son sexe qui ne m’avait pas attendu pour être déjà dégoulinant.
Mon premier coup de langue lui arracha un râle immédiatement. Elle se cambrait de plus belle avec la tête en arrière. Je lapais tout en malaxant ses fesses à ce damner. Elle avait un goût unique et coulait au point que cela ruisselait jusque dans mon cou. J’adorais sa façon de couiner quand je m’occupais d’elle et j’étais excité comme jamais.
L’une de mes mains glissa le long de ses fesses en se dirigeant vers son intimité, mais, elle me stoppa d’un petit geste et enchaîna en m’attrapant la joue et me forçant à remonter pour lui lécher le cul .
Je ne m’y attendais pas, mais je ne déclinai pas son attention. Pendant ce temps elle se mit à se masturber frénétiquement jusqu’à l’orgasme. Elle poussa de petits cris qui devaient s’entendre de l’autre côté de la porte. Y’avait-il quelqu’un ?
À ce moment-là, cela n’avait aucune importance. Elle jouit sans retenue. Je me levais et mis mes mains sur ses épaules pour la retourner, mais elle posa un doigt sur mes lèvres en disant :
– Non, tu voulais juste me goûter, cela n’ira pas plus loin.
J’étais excité, mais je compris et n’insista pas. Elle rigola en voyant ma bouche luire de son plaisir. Elle remonta son leggings et prit le chemin de la sortie, se retourna en me disant de la laisser partir deux minutes avant pour ne pas éveiller des soupçons.
Quand je sortis, il n’y avait personne dans le dépôt. Il était l’heure de partir et je ne la revis plus pour la soirée. Je m’empressais de monter à mon casier en espérant la voir avant de monter dans ma voiture. Elle n’était plus là.
Je saluais quelques autres personnes, même si je ne les connaissais pas vraiment. Arriver chez moi, je dus me calmer manuellement. Il me tardait de la revoir demain, mais, ce ne fût pas le cas. Arrivé à la même heure du soir, je vis une autre de ces collègues. Je lui demandai gentiment si Maéva avait repris le service du matin.
Elle m’expliqua que Maéva et son petit ami avaient été mutés tous les deux dans un magasin sur Paris et qu’hier, c’était leur dernier jour. Je souris et comprends pourquoi elle avait pris ce risque hier. Pour une fois, Paris m’aura aidé.