Comte de Noirceuil

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Marquée au fer

D'Eva Delambre

Proposé par

Marquée au fer

Présentation

C’était un autre monde dans lequel nous n’étions pas encore prêts à pénétrer.”
Cette phrase, issue du roman Devenir Sienne prend ici tout son sens car c’est justement aux portes de cet autre monde que commence Marquée au fer, au-delà de la soumission et de la domination, lorsque certains font du sadomasochisme et de l’abnégation totale leurs raisons d’être.

C’est le cas de Laura, qui n’a jamais douté de ce pour quoi elle était faite, et de ce qu’elle voulait vivre. Ce monde, c’est celui de Hantz, maître très exigeant, pluriel et profondément sadique. Il confrontera sa jeune soumise à toute sa perversité et à toutes ses envies. Jusqu’à devoir reconnaître l’évidence.

INFORMATIONS

Date de parution :

Nombre de pages : 496

Format : 13×21

Auteurs : Eva DELAMBRE

Prix : 17,10€

Éditeur : Tabou

Chronique du Comte de Noirceuil

Le temps…

Oui, le temps de lire car, il m’aura fallut du temps avant de finir Marquée au Fer.

Ce n’est pas le nombre de pages qui m’effraie et qui m’a longuement retardé dans cette lecture mais, le contenu.

D’entrée de lecture, Eva DELAMBRE l’explique, entrer dans cet univers qui est différent de ces premiers livres ou nous abordions les prémices du BDSM puis l’entrée dans le BDSM, ici, nous entrons dans du BDSM pur avec tout ce que cela comporte.

Je connaissais le personnage de Hantz de part l’un des précédents livres et je savais de quoi il était capable. Cet opus est purement axé sur lui, ses pratiques et sa soumises qui les endure avec abnégation.

Quand je commence un livre, parfois j’ai du mal à y entrer puis, au bout de 20 ou 50 pages, je suis imprégner et j’entre dans l’histoire. Ce ne fût pas le cas pour Marquée au fer. J’avais du mal à être dans l’histoire.

Le BDSM, la domination et soumission ne me pose pas de problème mais dans ce roman, l’effet de « torture », j’emploie ce mot un peu durement, ne m’a pas transporté et amener à avoir une lecture sereine.

Je pense ne pas être « client » du fait de découvrir des pratiques trop extrêmes pour moi. Attention, ce la n’enlève rien au talent d’écriture d’Eva DELAMBRE qui reste très professionnelle et avec des mots choisis sans sombrer dans de la vulgarité pornographique. Juste, que je n’ai pas réussis à passer le cap « d’aimer » la narration de telles ou telles pratiques.

J’ai donc mis du temps à le lire car je n’arrivais pas à trouver l’envie de savoir jusqu’où irait nos protagonistes.

Je dirais que c’est une lecture pour les vrais adeptes du BDSM comme il se doit et ce livre me fait dire que je ne suis pas encore prêt à découvrir tout cela.

Je répète que je donne mon ressentit personnel. Sans doute les amateurs du genre aimerons les différentes situations et la perversité de Hantz. Pour ma part, je préfère rester plus « léger ».

La finalité est, comme on s’en doute par rapport au titre, l’abnégation totale et la possession absolue. Encore une fois, c’est une notion qui n’est pas encore dans mon état d’esprit mais je remercie Eva DELAMBRE d’oser aborder des sujets qui semblent extrêmes mais qui existent et qui nous font nous interroger sur les besoins physiques et psychologiques si vaste de la sexualité.

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