Les sites de tests de sextoys en voie de disparition ?

Depuis les années Covid, les boutiques ont pris le pas de créer une section test et réalisent elles-mêmes les tests de leurs produits qui seront forcément bien…Il faut vendre…donc, elles ne passent presque plus par les testeurs/testeuses. Des avis objectifs ? De ce que j’en ai lu….non.

Pire encore, les sites comme Les Numériques, Slate, Konbini sautent sur le créneau de la démocratisation des sextoys » pour faire des articles aussi…objectifs ? Non…sponsorisés.

La concurrence des pays asiatiques qui inondent le marché des sextoys aussi est une cause. La nouvelle génération, celle qui n’achète pas cher sur les sites chinois, fait de même concernant les sextoys sans se soucier des produits utiliser pour leur fabrication qui n’est pas NF. Des ingrédients et matériaux dangereux…Mais ils s’en foutent.

Ces mêmes revendeurs chinois qui contactent les testeurs européens en leur demandant d’acheter sur Amazon et, en échange d’un avis positif à 5 étoiles, pas moins, nous remboursent. Le tout pour être bien positionner sur le géant. Tous/toutes les testeurs/testeuses ont été contacter par ces marques..Paloquet, Louviva etc. Une arnaque à l’échelle mondiale. Ce qui fait du tort aux loveshop français.

Ce qui explique que les marques européennes (principalement allemandes et néerlandaises, mais pas que) fabriquent elles-mêmes leurs sextoys avec des matériaux professionnels. Le problème est que ces sextoys coûtent très cher. On connaît tous et toutes ces marques. Womanizer, LELO etc.

Toutes ces marques ont d’ailleurs pries un virage en proposant des entrées de gamme beaucoup moins chère. Ainsi, la marque Romp est la sous-marque de Womanizer…par exemple.

Satisfyer eux, ont opter de suite pour proposer des sextoys innovants mais moins chers que Womanizer.

Ce dernier (Womanizer) faisant partie du groupement WOW Tech…ne collabore qu’avec les sites ayant un design très épuré et n’ayant pas de photos osées. Voilà pourquoi, toutes les marques de ce groupe affilié « Sharesale » ne veulent pas de nous….

Face à ces marques, les Français se sont lancés dans la fabrication de leurs propres marques, mais beaucoup d’utilisateurs/utilisatrices se sont fait avoir. Le 100 % made in France n’existe pas. Si le design et la conception sont élaborés en France…si on regarde les boites, on voit écrit en tout petit que la fabrication est made in RPC (République Populaire de Chine) Gasp !

Donc ces produits sont aussi copiés dans leurs propres usines en Chine, vous pensez bien !

Cette concurrence a donc mis à mal les sites de testeurs et testeuses, mais sont-ce les seules raisons ?

Et bien non. Les réseaux Sociaux comme MyM, Onlyfans, Swame, eux aussi sont devenus des lieux où les boutiques prospectent afin de proposer aux « influenceuses » de tester les sextoys en vidéos. Ce seront donc des tests en direct et clairement pornographiques, mais qui échappe au contrôle de Google. Je reviendrai là-dessus. Quelques sites de testeurs qui avaient juré de ne jamais finir dans ce genre de situation ont pourtant opté pour se lancer sur ces plateformes.

Avis personnel, pour l’avenir, les personnes sur ces plateformes risquent d’avoir du mal à leur image.

La nouvelle génération ne prend pas le temps de lire les articles. Il leur faut de l’immédiat et ces réseaux leur donne à manger sans fin et sans finesse.

On pourrait s’arrêter là non ? Beh Non ! Google à sa part de responsabilité aussi. La France essaye par tous les moyens de limiter la pornographie et les tests de sextoys sont classés comme porno…rien que le mot sextoys » est considéré comme pornographique aujourd’hui pour les moteurs de recherche qui collaborent avec chaque pays pour limiter les pages et sites proposés. Rien que ça. Mais, depuis peu, les règles se sont encore durcies à ce sujet. Cela devient vraiment dur d’avoir sa place sur le web.

Je pense que nous avons fait un petit tour rapide et que….ah non !

Nous allions oublier le nouveau point essentiel qui arrive depuis 2 ans…les sites de tests de sextoys capables de faire 5 tests par semaine…merci qui ? (non pas eux!)…merci l’IA !

De faux articles ou les produits ne sont même pas testés et pourtant envoyés par les boutiques. De source sûre, les « pseudos testeurs/testeuses » ne déballent même pas les produits pour pouvoir les revendre. Voilà qui nous met à mal aussi auprès des boutiques par la suite. Vous comprenez pourquoi j’ai ajouté que nos articles sont réellement testés et les articles écris sans IA !

Moins de sites de tests de sextoys…hey ! Le Comte, ça fait moins de « concurrence » ?

Et bien non…je trouve que cela limite la diversité des ressentis et les avis qui permettent le débat.

Me concernant, je ne le voyais pas comme une concurrence, mais comme des partenaires dans un milieu qui devenait déjà très limité. Donc non.