Face aux policiers qui la reçoivent, une femme avoue le meurtre de son mari.
Elle prendra tout le temps qui lui est nécessaire pour expliquer les raisons de son geste. Il était jaloux “des autres”, de tous ceux qui l’avaient précédé. Il a voulu savoir qui ils étaient, ce qu’elle avait fait avec eux, et si elle avait aimé ça.
Il a réclamé des détails. Il n’aurait probablement pas dû insister…
Sous cette “déposition”, cette femme va mettre en avant les maux dont souffrent beaucoup d’hommes. La jalousie. La pire, celle du passé, celle du plaisir, celle qui compare, qui blesse là où l’homme est le plus vulnérable.
Sous cet angle judicieux d’une déposition pour le « meurtre » de Philippe, son mari depuis peu, la femme va expliquer pourquoi elle l’a tué, pourquoi c’est de sa faute.
Il a insisté il voulait absolument comprendre, savoir, comparer, mais il restera à sa place d’homme ne pouvant concevoir les envies et les désirs d’une femme à l’instant ou la raison n’est plus, à l’instant ou seuls les actes sont guidés.
Elle expliquera aux policiers tout son passif sexuel comme elle l’a conté à Philippe.
« il confondait les apparences, la beauté, et la brutalité de l’envie, la férocité du sexe, son urgence, son irrespect. »