Comte de Noirceuil

Le supplice de Tantale

Un récit du Comte de Noirceuil

Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé…

Seul le bruit de ses talons aiguilles sur le parquet et sa robe frottant sur ses hanches rompt le silence.

Elle tournoie autour du fauteuil sur lequel je suis attaché les yeux bandés à attendre.

Elle s’est fixée devant moi. Plus de pas. Plus de mouvements.

De ses genoux, elle écarte un peu mes jambes me découvrant et lui laissant une pleine vue sur ma nudité et mon sexe déjà tendu par la situation.

Elle sourit ? Sans doute..un petit sourire narquois, je l’imagine aisément.

Je sursaute. Je n’avais pas anticipé son mouvement.

Un doigt ganté effleure mon gland et descends le long de ma verge. Douce sensation en appelant plus mais rien ne vint. Juste encore une attente de quelques minutes qui semblèrent être des heures.

Elle se déplace de nouveau relançant le balais des claquement de talons sur le sol et la mélodie du vêtement sur les hanches.

Un baiser se pose sur mes lèvres auquel je répond tendrement.

Nos lèvres se séparent et c’est sa langue qui prends le relais, léchant sensuellement mais fougueusement mes lèvres comme pour indiquer que c’est elle qui mène la danse.

Un passeport à la luxure dont elle seule pourrait valider le voyage.

Le fauteuil tremble. Je devine qu’elle vient de prendre une position d’où elle me surplombe.

La chaleur de son corps emplit mon visage. Elle écrase ses fesses sur celui-ci me demandant prestement d’user de ma langue.

Quelle diable de position doit-elle avoir pour être ainsi ?

Je meurs d’envie d’avoir les yeux libérés de cette étoffe et profiter de cette vue osée et imprenable.

Elle le sait et en joue, balançant son cul de gauche à droite en me cognant le visage comme pour me narguer.

Puis elle me tire de mes pensées en réitérant sa demande avec plus d’aplomb par une simple injonction. « Lèche ».

Je lape un peu au hasard ne sachant à quel niveau je me trouve.

La douceur sucré de son sexe me parvient et je m’en délecte.

Des mouvements de doigts s’activent sur son clitoris en même temps.

Rendez-moi la vue que diable ! Inutile de continuer à y songer.

C’est bien ce qui lui plaît. Me laisser ainsi, rêveur et frustré.

A ma grande surprise et en totale frustration, à chaque coup de langue sur son sexe, elle dévie et ose faire déraper ma langue sur son petit trou.

De petits gémissements et râles sortent de sa bouche ou je devine l’envie de me défier et frustrer encore plus.

Une main attrape mes cheveux et m’écrase entre ses fesses. Le message est clair.

Je m’applique. Je lèche et pénètre son cul de ma langue. Son corps ondule et je l’entends gémir.

Elle se retire me laissant là, le sexe au bord de l’explosion. Mes poignets me font mal. Je tire sur les chaînes des menottes. Une bête sauvage, prisonnier, excité à l’extrême.

La lumière de la pièce, même tamisée, m’éblouis.

Mes yeux sont libérés. Elle est là, devant moi, me regardant avec un air défiant, assuré et brûlant.

Mes mains ne sont toujours pas libres. Elle le sait. Si elles l’étaient, je ne pourrais me contrôler.

Elle a les pleins pouvoirs et compte bien me le faire comprendre jusqu’au bout.

Sans un mot, elle me tourne le dos et se dirige vers mon bureau.

Mes yeux s’attardent sur ses fesses encore luisantes de mes jeux de langues. Elle jette un œil par dessus son épaule sans se retourner et devine mes pensées.

Ses mains se posent sur ses fesses et les écartent comme pour me dire que, oui, elles sont encore bien lubrifiées.

Ses yeux se plissent et se maquillent d’un sourire démoniaque. Le supplice est de plus en plus insoutenable.

Dans ma tête, mille questions se posent mais une seule reste en suspends « quelle va être la suite ? »…

Elle se dirige vers mon bureau de sa démarche lascive me laissant là à mes expectations et s’installe en chevauchant l’angle de celui-ci. Je remarque seulement le petit gode ventousé situé à cet emplacement.

Son regard est brûlant.

Elle est assise juste derrière lui se caressant le pubis en le secouant de droite à gauche. L’une de ses mains descend sur son clitoris et commence à le caresser.

L’écran bleuté de l’ordinateur allumé derrière donne un effet futuriste et fantasmagorique aux contours de son corps illuminé de la sorte.

De mon coté, j’essaye de me contenir tant je suis excité. Mais la belle n’est pas dupe.

Ses mains luisent de ce que je comprends être un lubrifiant qu’elle applique sur ce petit plug violacé.

Mes yeux s’écarquillent de stupeur et d’incompréhension un peu feinte.

Je devine le jeu et comprends qu’elle va repousser quelques limites jusque là à peine évoquées.

Un mélange d’excitation et de curiosité lubrique m’envahit. Les battements de mon cœur s’accélèrent et mon sexe me fais mal. Elle plonge ses yeux dans les miens et je crois apercevoir des flammes en sortir.

Elle se mordille la lèvre inférieur et je vois sa poitrine se soulever. Est-ce l’excitation ou la peur ?

En un mouvement elle se place au dessus du plug toujours ventousé au bureau.

Laissant juste la pointe de l’objet titiller l’entrée de son cul, elle décrit de petits cercles en le maintenant de l’une de ses mains.

Son visage se lève non sans laisser échapper de petits souffles courts qui ne semblent pas être de mauvais augure.

Je l’ai là, devant moi, me regardant, se pénétrant.

Ses yeux sont mi-clos et son bassin change d’allure en descendant un peu plus. Puis elle remonte et redescend.

Pas un mot ne s’échappe de ma bouche depuis le début. Je regarde comme hypnotisé, subjugué.

Puis elle descends encore laissant échapper des « oooh ! ».

Les quelques craintes que je pouvais apercevoir sur son visage ont disparus laissant place à des expressions d’excitation et de plaisirs.

Cette fois plus de doutes, elle prends du plaisir.

Est-ce l’objet ? L’endroit qu’il pénètre ? Moi devant, impuissant ?

Le tout, qui brave tous les interdits ?

Elle prends le temps.

Se relève un peu pour le laisser ressortir et redescend doucement, lentement comme pour savourer chaque pénétration douce de nouveau et moi, à chaque fois, j’ai l’impression d’exploser.

Je ne dis toujours rien, c’est la règle.

Pas d’indications, de suggestions, de demande et je respecte la règle ne voulant rien gâcher de ce moment horriblement excitant.

Elle descend encore plus bas et s’empale son mon compère violacé.

Ses fesses sont de tout leur poids sur le bureau et un râle s’échappe de sa bouche me faisant comprendre qu’il est entré entièrement.

Un petit rire me parvient me faisant lever les yeux. Je comprends que je devait avoir une attitude et un regard figé car ça l’amuse beaucoup.

Comment ne pas être admiratif devant une femme qui prend du plaisir anal sans retenue.

Tout homme n’a que ce fantasme en tête.

Je ne pense pas être dans le faux en disant plaisir car je remarque que son sexe est trempé par l’excitation.

Elle repli légèrement les jambes sur le coté du bureau et les place en corolle me donnant une pleine vue sur son sexe humide ou son doigt se dirige pour titiller son clitoris.

Elle tient son équilibre avec une main derrière elle pour la stabiliser et elle entame de très légers vas-et-viens pour stimuler le plug pendant que son doigt accélère sur son clitoris.

Le visage vers le plafond, elle prend soin de faire monter et descendre son orgasme pour ne pas précipiter le moment.

Elle sait bien que je suis au bord de l’explosion physique. Son but est atteins.

De petits souffles sortent de ma bouche. Je deviens fou et je me mord les lèvres pour ne rien dire.

Ses yeux harponnent les miens.

La bouche entre-ouverte, de petits souffles chauds, des râles et une main qui accélère encore et encore.

Sa main est brillante tant son sexe est mouillé. Là, elle ne fait plus semblant et ferme les yeux, le visage vers le plafond, elle lâche prise et et cri d’un plaisir non simulé.

Ses jambes se tendent et son souffle se coupe et un râle long émane de sa bouche sans dissimulation.

Elle jouit sans discrétion devant moi, le pantin immobile de part ses liens.

Je me dandine sur se fauteuil tordu par la douleur de mon sexe tendu sans pouvoir me soulagé.

Quelques minutes passent avant qu’elle ne sorte de son bien-être orgasmique.

Étonné de voir que ses yeux brûlent toujours, je papillonne des sourcils d’un air interrogatif.

Elle se lève en débloquant la ventouse du plug mais le garde en elle.

Debout devant moi, elle attrape son string et l’enfile.

Mes yeux sont de plus en plus suppliant. Je veux que l’on me libère, je veux que l’on m’ôte cette excitation extrême.

Je supplie du regard car la règle de ne dire mot doit être respectée.

Le supplice de Tantale​

Je me dandine sur se fauteuil tordu par la douleur de mon sexe tendu sans pouvoir me soulagé.

Quelques minutes passent avant qu’elle ne sorte de son bien-être orgasmique.

Étonné de voir que ses yeux brûlent toujours, je papillonne des sourcils d’un air interrogatif.

Elle se lève en débloquant la ventouse du plug mais le garde en elle.

Debout devant moi, elle attrape son string et l’enfile.

Mes yeux sont de plus en plus suppliant.

Je veux que l’on me libère, je veux que l’on m’ôte cette excitation extrême.

Je supplie du regard car la règle de ne dire mot doit être respectée.

Elle me tourne le dos et ramasse sa jupe prenant bien soin de tendre ses fesses devant moi afin que j’aperçoive bien le plug dans son cul, lieu de nombreux de mes fantasmes.

Elle joue en remettant ce string. Un doigt s’immisce et appui doucement dessus une petite fois pour me torturer.

Elle met sa jupe et saisit les clefs des menottes. Je commence à sourire imaginant la libération.

Elle me regarde par dessus son épaule et se dirige vers la porte comme pour sortir.

Je reste dubitatif.

Elle jette les clefs sur le lit et me lâche « Maintenant, débrouille-toi » et passe la porte en dandinant des fesses.

Il me faudra un certain temps pour pouvoir me libéré de mes entraves non sans quelques contorsions mais une fois libre, la maison est vide.

Elle m’a piégée.

 

*Tantale

Le supplice de Tantale - Récit du Comte de Noirceuil

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