La première fois que j’ai lu un livre d’Espabec, je n’ai lu qu’un chapitre. C’était un de ces livres offerts en cadeau avec je ne sais quoi. Le sujet était tourné sur l’urologie qui n’est pas vraiment un sujet qui me parle. J’ai vite refermé le livre déçu jusqu’à aujourd’hui. La Musardine me propose plusieurs lectures et je revois le nom d’Esparbec et, ne voulant rester sur une première impression et vu le succès de ces livres, je me laisse tenter par « La débauche ».
Ayant lu beaucoup de livres écrits par des femmes, on note de suite une différence de ton, de termes, de situations. Esparbec, c’est direct, sans détour et cru et étrangement addictif.
Dans la débauche, nous sommes conviés à découvrir le parcours d’un jeune homme sorti d’un pensionnat ou il se livrait à des actes sodomites envers l’un de ses « camarades ». Comme indiqué dans le synopsis, il va rencontrer Armande et là, on se retrouve vraiment dans un univers de débauche et de luxure. On se plaît dans les termes employés et la narration fluide qui vous plongent littéralement dans le récit malgré le ton très détaillé de l’auteur. On arrive à une finalité étonnante qui ajoute un plus indéniable à ce « récit »
Un livre que je conseille évidemment. Merci à La Musardine pour cette redécouverte et dorénavant, je vais me lire un peu plus d’Esparbec !