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Jungle Fantasy

2 - Ivory

Proposé par

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Jungle Fantasy​

Présentation

Voyage hors du temps et dangers permanents sont le quotidien de cette fille au physique épatant… Dans ce monde préhistorique sans foi ni loi, Ivory, aventurière blonde, continue sa quête périlleuse et est prête à tous les sacrifices pour retrouver sa progéniture : affronter les animaux de la jungle, éviter les dinosaures et user de ses charmes pour duper les hommes.
Ce volume comporte deux histoires : L’enfant perdu (dessins de Richard Ortiz) et Les hommes-lézards (dessins de Emiliano Urdinola). L’ouvrage se finit par une galerie de couvertures époustouflantes.

INFORMATIONS

Nombre de pages : 160

Format : 17,6 x 26,6

Auteur(s) : Scénario : Richard ORTIZ – Dessinateur : Emiliano URDINOLA

Éditeur : Tabou BD

Prix : 15,20€

Nouvelle incursion dans la série Jungle Fantasy des éditions Tabou.

Suite des adaptations préhistoriques de Boundless, la branche érotique d’Avatar Press, cet album suit les aventures d’un nouveau personnage principal : Ivory.

Avec ce tome, nous sommes déjà au deuxième volume de ses aventures et je me dis qu’il va être compliqué de raccrocher les wagons sans avoir lu Ivory premier du nom… Faux.

Comme à son habitude, l’éditeur Tabou a choisi de nous offrir un album centré sur le graphisme fan service et le sexe à l’état pur.

La première histoire commence alors qu’Ivory cherche à rejoindre les siens et croise la route d’un enfant et de son père, Korz. Ayant sauvé le garçon des griffes d’un dinosaure affamé, elle décide d’accepter l’hospitalité et l’aide de Korz. Hospitalité qui se fini très rapidement à quatre pattes, avec des dessins explicites et sans détour.

On apprend par la suite que Korz, homme préhistorique loin d’être malin, a déjà plusieurs femmes pour lui tenir compagnie, et que, quand il y en a pour deux, il y en a pour trois.

La situation se prête donc facilement à des débordements lesbiens, multi-partenaires et autres fantaisies du genre. Mais après s’être bien amusée et avoir échappé à plusieurs autres bêtes féroces, Ivory se reprend et décide de continuer sa route afin de retrouver sa tribu.

C’est ici que commence notre seconde histoire, qui couvrira les 2 tiers de l’album.

Ayant continué sa quête, elle tombe sur une cité dominée par des hommes reptiles possédant toute une ribambelle d’esclaves sexuelles vouées à leur plaisir. Il faut dire que ces « lézards musclés » ont la particularité d’avoir 2 pénis et dès qu’ils ont compris que leurs femelles n’étaient pas adaptées, mais que les humaines pouvaient les prendre toutes les deux en même temps, il ne leur a pas fallu mille ans pour faire leur choix.

Ce qui surprend dès le début de cet épisode, c’est que nous n’avons pas vraiment à faire à de la bédé dans le sens classique du terme, car il n’y a ni cases ni bulles, mais plutôt des « splash pages », des dessins uniques prenant toute la page, avec une voix off en narration.

Même si c’est déroutant, les planches sont magnifiques et on se laisse vite emporter par le style. Là encore, ce n’est pas l’histoire qui domine, et on sait d’ores et déjà qu’Ivory va devoir grimper sur cette double tige pour pouvoir s’en sortir.

Une fois les galipettes terminées, elle se sent l’âme d’un leader, et décide de libérer ce peuple de femmes qui, n’ayant jamais connu les vêtements, ou alors très peu, devraient retrouver leur liberté (pour faire un peu de shopping, peut-être ?…).

C’est à coup de caresses bien placées et de langue agile qu’elle arrive à les convaincre et à mener la rébellion contre les lézards et contre certains hommes (car oui, il en reste quand même) ayant opté pour le côté « collabo ». Toutes armes dehors, les femmes esclaves submergent leurs kidnappeurs et arrivent à regagner leur liberté, recréant une société dans laquelle elles ont le pouvoir, imposant à leurs congénères masculins leur vision de la chose.

Un exemple sera même fait en place publique où un méchant violeur se fera déchiqueter par des tigres sensibles au discours féministe.

S’ensuit la partie « cover gallery » qui regroupent toutes les couvertures, classiques et variantes de chacun des numéros présents dans l’album.

Comme toujours, les variantes ne sont que les versions nues ou explicites des couvertures habillées et suggestives. On a parfois droit à 4 versions différentes, changeant juste quelques détails à chaque fois.

Je trouvais déjà sur les autres tomes que cette partie était dispensable, mais une fois la surprise du premier album passé, on survole cette partie sans même trop y faire attention.

Au final, Jungle Fantasy : Ivory II s’adresse à la fois à un public qui aime les dessins de nanas dénudées bien réalisés (car il faut rendre hommage aux dessinateurs qui sortent vraiment de belles planches) mais aussi à ceux qui voudraient voir un porno sans aller sur internet.

Dans le temps, on feuilletait les magazines pornos (après avoir feuilleté le catalogue de la redoute bien sûr), et là, on est face à un comics pornographique (car on voit tout bien en détail) ais qui se laisse lire, et où l’on se surprend à arriver jusqu’à la fin sans s’être ennuyé.

L’édition est toujours aussi soignée chez Tabou, avec un album cartonné aux petits oignons, une tranche légèrement arrondie qui accentue le côté « classe » et « feutré » de la collection.

Si vous êtes amateur du genre, foncez, vous apprécierez à coup sûr !

Merci encore aux Éditions Tabou

Extraits

Jungle Fantasy – Ivory Tome 2, disponible chez Tabou Edition.

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