Initiation à l'exhibition
Un récit du Comte de Noirceuil
Quand on parle d’exhibition, on imagine souvent le mec un peu pervers la queue à la main qui essaye d’attirer la fille à se montrer afin qu’il arrive à prendre son plaisir. L’image semble vulgaire, perverse et je l’avais aussi jusqu’au jour ou je me suis retrouvé être à la place du mec.
C’était un soir où j’étais seul face à mon écran toujours en train de fouiner sur internet pour je ne sais quelle chose quand mon MSN Messenger (oui à l’époque) se mit à sonner.
C’était « C ». Son homme était absent pour le boulot depuis deux jours. Cela faisait maintenant 3 ans que nous discutions ensemble. Pas en secret, son homme discutait aussi avec moi. C’était un couple libertin et très ouvert, mais nous étions toujours restées correctes comme des amis.
« C » était tout à fait le genre de femme qui me faisait et me fait encore fantasmer. Grande, fine Eurasienne avec donc les cheveux longs, fins et noirs. Elle avait (et à encore !) un corps parfait.
J’aimais bien quand nous prenions le temps de discuter de tout, de rien, de sexe aussi, car elle était très libérée. On plaisantait dessus et elle me racontait ses expériences libertines. C’était coquin sans jamais aller au-delà.
Je décrochais l’appel vidéo comme toujours. C’était toujours plaisant de la voir. Il devait être 22h30 à peu près. Nous parlions toujours tard. Ce soir-là, j’étais seul moi aussi sans pour autant me rappeler la raison. Elle me gratifie d’un salut avec un grand sourire comme à son habitude. Nous n’avions rien de particulier à faire à ce moment-là et nous profitions donc longuement de la soirée pour discuter et plaisanter. Elle était en chemisier blanc. Je ne voyais que le haut forcément dans ce type de visio.
Je ne sais pas pourquoi à ce moment-là elle me dit être excitée. Je l’ai pris sous le ton de l’humour, mais j’ai surenchéri en lui disant que si elle voulait se faire plaisir, ça ne me dérangeait pas. Les conversations très ouvertes sur le sexe dont nous parlions l’avaient sans doute amené à cela. J’étais moi-même un peu rêveur, il était tard, sans doute la fatigue jouait aussi.
– En fait, je ne t’ai pas attendu me réponds elle.
J’avoue avoir été surpris.
– Comment ça ? Rétorquais-je
– J’ai pas la main très sage me dit-elle en se mordillant la lèvre inférieure.
Effectivement, en y regardant de plus près, elle avait les mains baissées, hors champ. C’est là que je vis que ses yeux avaient changé. Il y avait une attitude mutine qui avait pris place dans ce regard. Je faisais le gars qui garde son self-control, mais je fus déstabilisé. Jamais jusque-là, elle n’avait osé parler de sexe en joignant un acte et encore plus en me disant clairement qu’elle le faisait
– Je n’ai rien de plus que ce que l’on dit d’habitude pourtant ? Qu’est-ce qui soudainement te met dans cet état là ?
– Je ne sais pas. Mais ça me brûlait, j’avais besoin de toucher.
J’étais écarlate. Je ne savais plus comment reprendre le fil d’une discussion normalement. Son regard m’empêchait de cogiter et sa façon de se mordiller la lèvre avec ce petit rictus en coin…j’étais piégé. Elle ne ferait pas marche arrière. Pourquoi là ? Maintenant ? Pourquoi moi ? C’est la première fois qu’une femme et pas des moindres, me dis et fait ça.
Je me ressaisis et lui dit : -Je ne vois pas grand-chose !…si ça se trouve, tu me dis ça juste pour me taquiner ?
Je la provoque pour voir jusqu’où elle voulait m’emmener. Là, elle se lève et je constate qu’elle ne portait qu’un petit string blanc brillant et que sa main était effectivement en train de faire de mouvements masturbatoires.
– Ok Monsieur le mateur ! Et maintenant ?
Elle reste là debout. Le cadrage part de ses seins encore dans ce petit t-shirt sans manches jusqu’en haut des cuisses. Et sa main continue le mouvement. Il ne me faut pas longtemps pour être en érection. Elle est belle et elle est là devant mon écran en train de se caresser.
– Je ne suis pas mateur…enfin si, mais là, c’est toi qui est parti toute seule.
– Justement, j’espérais ne pas être seule…
– Mais tu n’es pas seule. Je suis là, pendu à mon écran et appréciant chaque instant.
– Ne détourne pas tout. Tu sais très bien ce que je veux dire !
– Tu…tu voudrais que je me montre ? Mais je l’ai jamais fait moi !
– Mets-toi au moins en caleçon que je sache si je suis ridicule ou si je te fais de l’effet…
– Hem…euh…bon donnant donnant !
Je me mets donc en caleçon ou effectivement le bosse laisser apparaître que son exhibition ne me laisser pas indifférent. J’avais fait en sorte que le cadrage ne monte pas ma tête, car je devais être rouge. C’était étrange qu’une femme me demande de me montrer en caleçon en pleine excitation. Mais ça…ce n’était que le début.
– Ah bien ! Je vois que je te stimule et au moins je ne suis pas seule en petite tenue – Relance t’elle.
Je réponds :
– Et maintenant ?
– Tu restes debout que je regarde cette bosse.
Et sa main continue de frotter son sexe. J’entends de petits râles et sa main va plus loin. J’en déduis qu’elle entre ses doigts dans son sexe. Pour mieux y arriver, elle se penche en courbant les fesses et, apparaît devant moi son visage et son t-shirt qui forme un joli décolleté. Elle a toujours se sourire aux lèvres et se yeux sont fixés sur son écran…enfin…mon caleçon. Je ne vois plus que son visage en gros plan tant ces fesses sont en arrière.
– Regarde ! Me dit-elle en me montrant sa main… je suis trempée !
A ma grande surprise, elle se met a se lécher les doigts dégoulinant de son plaisir. J’essaye dans ma tête de me rappeler pourquoi et comment on en est arrivé là. Et puis merde ! À vrai dire ma tête est ailleurs et les questions ne se posent plus à ce niveau d’excitation.
J’ai du faire le geste sans m’en apercevoir puisqu’elle me dit :
– J’aime bien quand tu caresses ta bite comme ça, à travers le caleçon.
Réflexe sans doute. Je ne m’en étais même pas rendu compte.
J’essaye donc une peu d’humour :
– C’est parce que debout je n’arrive pas à tripoter la souris du PC !
– Mouais…moi je m’assois.
Elle s’installe et pose ses pieds sur le coin du bureau de chaque côté de sa webcam. La position est claire. Elle ajuste même cette même webcam de façon à être orientée sur son string et le léger recul me permet de revoir son visage aux pommettes rouges, mais pas de honte.
– Je vais m’asseoir aussi..
– Non ! Reste debout. Je vois mieux et puis j’aime bien quand tu effleures ta bite comme ça. Ça m’excite encore plus.
– ah ?
Cela me faisait bizarre une femme qui emploie ces mots. Bizarre et en même temps, plus elle commençait à parler crûment, plus j’étais excité.
Elle déplace son string sur le côté et laisse apparaître son sexe et me demandant si ça me plaît de voir comme ça puis enchaîne en se masturbant frénétiquement. Bon sang ! Je ne l’avais jamais vu comme ça. Je devais avoir les yeux écarquillés, ce qui la fit rigoler.
Elle se mit debout les fesses vers la webcam. De belles petites fesses, un cul dément. N’hésitant pas une seconde, elle entreprit d’écarter là aussi le string, ouvrant indécemment son cul de ses mains et d’un doigt se caressant le petit trou. J’étais tendu comme jamais. Son sourire me semblait satanique et ses yeux semblaient cracher du feu.
– Arrête de te cacher et sors-la ! Me balance t’elle.
J’étais si excité que je n’ai rien dit et je me suis exécuté.
-Hum ! Voilà ce que je voulais voir. Poursuit-elle
Je me masturbais lentement pour faire durer le plaisir tandis qu’elle continuait à se dandiner de la croupe.
D’une main elle écartait les lèvres de son sexe et de l’autre, après avoir léché un de ses doigts, se caressait l’anus. J’avais chaud et mes yeux étaient fixés sur l’écran. Aucun mot ne sortait de ma bouche. J’étais happé par le spectacle devant moi.
Elle se retourna et saisit la webcam afin de ne plus avoir les fesses vers moi et la tête tourner pour me regarder. Elle la déplaçait afin de la poser sur un tabouret derrière elle, se qui me donnait la vision de son cul en premier plan et son visage devant l’écran qui me regardait. Son doigt s’enfonça dans son cul et les petits râles de plaisir que j’entendais me poussaient à cran.
-Approche là de la webcam que je la vois bien !
Je m’exécutais.
– Hum ! Imagine que je la lèche en même temps. Reprend-elle.
Toujours rien ne sortait de ma bouche.
– Approche-la encore de la cam, je veux te voir cracher.
– Tu es sûre ? Ça te plaît de voir ça. Demandais-je un peu surpris.
– Ah oui ! J’adore ça. J’aime bien imaginer que je reçois tout…
Il a fallu que je me concentre une pue plus. C’était la première fois qu’une femme me demandait d’éjaculer devant elle. C’était une sensation étrange de gêne et à la fois de plaisir d’être vu. J’étais encouragé par ses « vas-y ! crache ! Je veux voir » « vas-y imagine que tu es au fond de mon cul » ! ou encore « Fais comme si tu allais me cracher au visage ». Ces mots crus étaient excitants et je ne tenais plus. Elle se mordillait les lèvres en attente de ce spectacle.
J’eus un orgasme terrible et j’éjaculais pour son plaisir et pour le mien.
– Oh oui ! Hum !…J’adore ! Dit-elle.
Et comme pour être synchronisé, elle se caressa plus fort jusqu’à l’orgasme et s’écriant :
– Oh putain c’est bon…j’adore te voir cracher…je suis encore plus excitée. Maintenant, montre-moi ton regard.
Je fus encore surpris, mais le plaisir si intense de cette séance, ne me donnait pas à réfléchir. Quand je mis la webcam sur mon visage, elle eut un regard doux tout à coup. Elle semblait ravie.
Elle enchaîna en disant qu’elle allait se coucher. Nous avons refait une ou deux Cam par la suite.
J’ai été leur rendre visite aussi sans qu’il en se passe rien de physique, mais quand elle me regardait, son sourire en coin et ses yeux qui reprenaient le feu lors de nos séances me faisaient comprendre qu’elle y pensait.
Il y eut une symbiose de ce qu’elle voulait et ce que je faisais, car guider.
Le temps nous a éloignés par la suite à mon grand regret. J’y pense parfois avec nostalgie. Mais depuis ce jour je sais que j’ai aimé cette initiation à l’exhibition !