Comte de Noirceuil

Des clients exigeants

Un récit du Mystère de la Plume

Des clients exigeants

des clients exigeants

Une place se libère enfin ! Plus de 45 minutes que je tourne dans ces rues bombées de vacanciers.

J’ai réussi à éviter de justesse un enfant courant après son ballon et je sens la sueur dévaler la vallée de mes seins jusqu’à mon nombril.

Je ne rêve que d’une douche fraîche pour m’enlever la chaleur de ce vendredi après-midi.

Ma responsable d’agence m’a attribué l’unique voiture sans climatisation et je peine pour paraître soignée et sérieuse.

Cet été, les chiffres ne sont pas fameux. Est-ce dû à la récession économique ? Aux élections tendues ? Au manque de pouvoir d’achat ?

Après mon apprentissage en BTS immobilier, j’aurai dû intégrer définitivement les murs de cette agence immobilière, mais mes résultats actuels ne me font pas miroiter un avenir assuré ici.

Mathilde m’a confié ce rendez-vous faute de pouvoir s’y déplacer elle-même, avec sa jambe cassée.

Pour la première fois, j’ai pour mission d’entrer un nouveau bien dans mon portefeuille client et j’espère décrocher son exclusivité.

Ma voiture se gare devant le seul portail en fer forgé de l’artère, plus riche en restaurants et bars qu’en habitations.

Ce lieu rare, face mer, est recherché. Je veux décrocher ce produit coûte que coûte. Il en va de mon avenir au sein de l’agence !

Au troisième coup de sonnette, une belle femme brune en maillot de bain m’ouvre la porte et me tend la main.

– Désolée, je ne vous avais pas entendu. Nous étions à la piscine avec mon mari. Je vous en prie, entrez. Je vais vous faire visiter. Il est parti prendre une douche et nous rejoint. Désirez-vous un rafraîchissement ?

– Avec plaisir, après la visite.

La propriétaire me fait visiter l’immense villa qu’ils veulent mettre en vente pour se rapprocher de leur travail.

Ce bien est remarquable et je convoite de le remporter.

– Nous sommes pressés de le vendre au plus tôt. Nous recevons 3 autres agences suite à votre visite.

L’angoisse et le stress montent dans mon ventre.

Non ! Hors de question ! Il faut que je décroche l’exclusivité de cette vente !

Ma tête est sur le billot et j’ai besoin de cette demeure !

Avec mon éloquence habituelle et à grands renforts d’arguments religieusement mémorisés pendant mes heures de cours, je me lance dans un plaidoyer pour remporter ce produit.

La femme me sourit, mais reste camper sur ses positions.

– J’entends bien. Mais vous comprenez nos exigences. Plus de vendeurs s’en occupent, plus nous avons de chances de trouver de potentiels clients !

– Bien sûr… mais…

– Jusqu’où êtes-vous prête à aller pour avoir ce bien dans votre agence ?

Cette phrase, prononcée dans mon dos par une voix d’homme, me laisse muette.

Ai-je bien entendu ?

– Oui, vous avez bien entendu. Jusqu’où êtes-vous prête à aller ? Dites-moi, je suis très curieux….

Un homme aux cheveux poivre et sel en peignoir est appuyé au chambranle de la porte du salon. Bras croisés, il me dévisage, me jauge, me pèse. Ses yeux sondent mon corps et mon âme.

Que puisse-je répondre à cette interrogation ? La seule qui me vient à l’esprit…

– Jusqu’au bout, s’il le faut.

– Je suis content de l’apprendre. Tu entends cela, chérie ? Nous avons une petite chienne à notre disposition. En as-tu envie ?

– Bien évidemment ! Un tel cadeau ne se refuse pas.

Je ne suis pas certaine d’avoir entendu ce que j’ai entendu. Éberluée, je les dévisage tour à tour en silence.

– Vous avez parfaitement compris. Je ne me répèterai pas. Je vous donne mon bien à vendre en exclusivité si vous acceptez de devenir notre objet sexuel pour deux heures, à ma femme et à moi.

Nous disposerons de votre corps et de vos orifices à notre gré.

Rassurez-vous, nous saurons faire pour que vous en tiriez vous aussi un plaisir intense. Si vous êtes une délicieuse salope, vous remporterez 3 orgasmes et les clés.

Deux heures à nous, offerte totalement à tous nos vices et fantasmes.

Le jeu en vaut la chandelle !

– Ai-je vraiment le choix ? Et puis… je dois aussi me l’avouer à moi-même… cette proposition m’excite terriblement !

Je n’ai jamais fantasmé cela mais l’occasion est séduisante de le découvrir.

– D’accord. J’accepte mais je ne veux que des rapports protégés.

– Pas d’inquiétude. Ma queue ne pénétrera que ta bouche.

Je veux que tu sois salope, que tu nous obéisses sans aucun refus ni retenue.

Nous aimons toutes les expériences, les jouissances, les libérations. Sois une belle pute pour nous. Regarde l’horloge, il est 16h. Deux heures pour ton plaisir et le nôtre.

Je déglutis péniblement ma salive à ce programme.

Première heure….16h05

– Tu vas commencer par te déshabiller lentement puis t’allonger sur le sofa. Ma bien-aimée adore lécher une chatte.

Cela l’excite et moi encore bien davantage.

Offusquée et honteuse de me montrer nue devant mes clients, je reste là, à me dandiner d’un pied sur l’autre.

L’homme s’installe dans un large fauteuil en velours bleu nuit et attend.

À contre-cœur et à la fois avec envie, je commence à laisser tomber au sol ma robe légère, mon ensemble de lingerie fleurie, mes sandales dorées à bride.

Nue, je croise les bras. Comme pour m’apprivoiser, la femme me tend la main et me repousse sur le canapé, les cuisses près du bord.

Jamais aucune femme ne m’a caressée et encore moins léchée. Je souhaite redresser mon buste pour l’observer.

– Non, reste allongée. Offre juste ton corps, ton orifice à sa langue. Sois patiente. Ensuite, ce sera toi qui t’occuperas de moi avec une fellation pendant que tu seras sodomisée par mon épouse. Deux de tes trous comblés.

Contre toute attente, ces termes crus m’excitent et j’accepte de les laisser disposer de moi, de devenir un jouet, leur jouet, entre leurs mains.

Entre mes cuisses, la femme s’accroupit. Ce n’est pas sa langue ni ses lèvres que je sens, mais trois doigts qui entrent en moi.

Ils glissent doucement et avec fluidité tellement les deux heures à venir me font envie… et aussi l’idée de remporter leur bien.

Elle va et vient, me lubrifiant de seconde en seconde.

À chaque pénétration, elle appuie avec son pouce sur mon clitoris gonflé.

Les sensations sont vives, intenses et galvanisantes.

Désormais, mon bassin se soulève et va à la rencontre de ses doigts.

Elle rajoute un quatrième puis un cinquième. Ils écartent l’entrée de mon vagin avec efficacité.

Ma respiration devient saccadée sous l’intensité du plaisir qui monte et l’impression d’être emplie avec toutes ses phalanges de femme.

Rien qu’à l’idée qu’elle puisse y glisser entièrement la main me fait mouiller… Telle une chienne, comme ils l’ont si bien deviné. Mais, cet orifice n’est pas préparé à cela. Il n’a même jamais été sollicité avec autant de désinhibitions.

Je détourne les yeux du plafond pour chercher la présence de l’homme.

Il est assis, le peignoir posé sur la table basse devant lui. Son sexe, en érection, se dresse jusqu’à son nombril.

Doucement, il branle sa queue en nous observant toutes deux.

Une érection ferme avec un gland proéminent qui n’appelle que ma langue.

Mon corps se soulève sous l’intensité d’une petite langue, fine et coquine. Elle commence par effectuer le tour de mon clitoris sans jamais se poser dessus pour ne le lécher ni le tiller.

La tension dans mon corps monte, monte. Ma tête balance à droite, à gauche, sous les vagues de l’orgasme frappant aux portes de mon corps.

– Tu veux jouir, ma salope ?

– Oui, s’il vous plaît.

– Tu es autorisée. Tu possèdes une chatte rose qui jute tellement !

Un seul coup bien ajusté sur mon petit bouton suffit à me propulser au 7ème étage. Je hurle mon plaisir en me contorsionnant sous les lapements incessants de cette dernière.

Par vague, il monte et me submerge, me domine et me laisse sans voix, vidée et satisfaite.

Pendant que je rassemble mes esprits, je distingue des mouvements dans mon champ de vision : la femme s’éclipse tandis que l’homme grimpe devant moi sur le velours.

Je me retourne pour faire face… Ou… plutôt… Être à la hauteur de son érection, à quatre pattes devant lui.

Sa main saisit mes mèches folles, délivrées de leur tresse stricte. Il tire sur mes cheveux fermement pour me rapprocher de lui.

– Maintenant, occupe-toi de moi. Montre ce que tu sais faire. Je veux jouir dans ta bouche, bien au fond de ta gorge, presque à t’étouffer avec mon foutre.

Allez, ma chienne. Lèche, pompe. Commence par mes couilles puis remonte jusqu’à mon gland. Sans jamais utiliser tes mains. Seulement avec ta langue et ta bouche.

Il s’allonge. Obéissante, je me place à mon tour dans l’entrebâillement des cuisses.

Tout doucement, je lèche chaque testicule, d’abord à petits coups puis avec de longs lapements. Jamais je n’ai procédé ainsi sur mes partenaires.

Mes papilles dégustent leur peau tendre et plissée, légèrement piquante malgré certainement le rasage de cette partie.

L’odeur, ici presque âcre, est excitante, et contraste avec le velouté de la bite de cet homme.

Ma langue délaisse momentanément les deux trésors pour parcourir toute la longueur de ce manche ferme jusqu’à son gland. Quel délice !

Douceur et fermeté ! Je lèche ses couilles jusqu’au gland brillant, très lentement, puis avec des mouvements accélérés de haut en bas, n’aspirant qu’à la prendre dans ma bouche, jusqu’au fond de ma gorge. Sans prévenir, j’ouvre grand ma mâchoire et l’aspire, la pompe de sa base jusqu’au sommet, presque à m’étouffer.

Mes joues se creusent sous mes efforts et ma bave commence à couler sur le tissu, le marquant d’une tache sombre.

Mes lèvres se posent ensuite délicatement au sommet du sexe et ma langue en fait le tour tendrement, langoureusement et appuie dessus plusieurs fois. Sa respiration devient plus saccadée et ses jambes tremblent légèrement.

Je désire lui donner le maximum de plaisir et avaler sa jouissance.

Entre mes lèvres charnues, je sens qu’il bande encore plus fort.

Elle occupe l’intégralité de ma bouche. Au fond, quelques gouttes de sperme s’en échappent et viennent s’y déposer. Je me prépare à recevoir un flot conséquent… qui se libère brusquement, par vagues chaudes, épaisses et légèrement sucrées.

Obligée de respirer par le nez, j’encaisse tout ce qu’il me donne : coups de boutoir et semence.

L’abondance de son sperme noie presque ma langue et mes narines frémissent d’excitation.

Il m’a promis trois orgasmes et je n’en suis qu’au premier.

Cette fellation a de nouveau lancé des coups de sang dans mes reins et mon vagin. Je les jugule encore avec difficultés, mais pour combien de temps encore ?

Comme je relève la tête de son entrejambe, il récupère ma tresse pour me maintenir courbée au-dessus de lui.

– Je n’en ai pas fini avec toi, mon jouet. Tu dois me refaire bander et je vais désormais prendre ta bouche avec violence. Nous allons t’humilier et tu vas en redemander, crois-moi !

Tu vas adorer. Va chercher ma femme. Je vous attends toutes les deux ici, pendant que je nous serre un verre de vin.

Dépêche-toi, les aiguilles tournent.

Deuxième heure… 17h06…

Suivant la propriétaire, je reviens presque timidement dans la pièce de vie.

J’ai encore mille difficultés à me rendre compte de ce que j’ai réalisé et subi, avec et devant de parfaits inconnus.

Jamais je ne m’aurais cru capable d’un tel exploit et encore moins y prendre un tel plaisir…

L’homme est assis sur le même fauteuil, sa bite trempe dans un verre de Fronsac.

– Tu aimes le vin rouge ?

– C’est mon préféré.

– Très bien. Viens te placer devant moi, à quatre pattes par terre et déguste ma bite.

Lèche-la simplement puis je baiserai violemment ta bouche. Je te préviens…

Tu avaleras tout, sans sourciller, ni protester. Chérie, prépare-toi.

Pendant que je plie les genoux pour m’abaisser au sol, devant lui, je vois que la belle brune, en maillot, se sangle les reins d’une ceinture plantée d’un large gode couleur chair affublée d’un énorme gland en relief.

Ma chatte, va-t-elle pouvoir recevoir ce monstre ?

Doucement, ma petite main sort l’érection du verre à pied. Des dizaines de gouttes bordeaux la longent et pointent au bout du sexe.

Je n’ai jamais vu une image plus désirable que celle-ci. J’en salive. Ma langue vient les recueillir avec délice puis elle remonte toute la longueur, jusqu’aux couilles, elles, vierges de tout liquide.

Je lape tout, avec envie et vigueur. La fellation, le vin…

Tout me plonge dans une forme d’ivresse.

Les tétons gonflés et douloureux sous le plaisir…

La vulve frémissante… Je sens deux larges mains se poser de chaque côté de mes joues et sa bite pénètre ma bouche d’une seule poussée en même temps que l’énorme gode de plastique dans mon vagin.

Les poussées virulentes de la femme fait pénétrer plus profondément le sexe dans ma gorge. Écartelée et prise par les deux bouts, dans ces deux orifices, je suis leur chose, leur jouet, je me laisse faire et ne peux que subir, que ressentir… J’aime, j’adore cela…

Les coups s’intensifient, mon nez au plus près des testicules. Ils œuvrent en cœur.

La violence du gode me précipite sur la queue d’où s’échappe une vague de liquide sur ma langue.

J’avale tout sans sourciller. La main de ma tortionnaire vient se placer sur mon clito qu’elle frotte avec vigueur.

Je me contorsionne, cherche à me cambrer, me redresser mais l’homme replace ses paumes sur ma tête pour m’éviter cette fuite.

Je jouis dans un immense cri perçant, honteuse presque d’avoir rugi de la sorte.

Mais les doigts ne me laissent pas en paix, pour retrouver mes esprits. Ils continuent leur œuvre, chauffant toute ma vulve sensible et à vif.

Il ne leur faut que quelques secondes supplémentaires pour faire poindre le 3ème orgasme promis.

Nous nous immobilisons dans un silence de cathédrale, la bite dans ma bouche et le gode dans ma chatte.

Nous savourons les derniers instants de plaisir volés à une vie de routine et de contraintes, quelques instants que je n’éprouverai peut-être jamais plus… mais, je sais que je viens de remporter l’exclusivité de ce bien.

Tout n’est pas perdu finalement !

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